Revenir à la catégorie

Des projets de réduction des émissions d’arsenic seraient sur la glace

  • Publié le 12 juill. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Thierry de Noncourt

Le Syndicat des travailleurs de la mine Noranda (STMN–CSN) réagit finalement à la crise de l’arsenic et réclame que Glencore et le gouvernement s’entendent rapidement pour établir un échéancier précis et parvenir à «la plus grande réduction techniquement possible d’arsenic dans l’air».

Dans un communiqué émis le 11 juillet, le Syndicat affirme que différents projets de réduction des émissions d’arsenic sont sur la glace, en attente d’approbation par Glencore international, tels les projets Velox/Phenix, la filtration de l’air des évents ou le nettoyage des environs de l’usine. 

« On demande aussi à Glencore d’être plus transparente et de faire connaître ses intentions. Ce serait à notre employeur d’exprimer clairement sa position sur la place publique. Le gouvernement devrait lui aussi prendre position quant à une réduction qui serait acceptable à long terme de façon à permettre un investissement majeur de l’employeur qui ne se fera pas sans une garantie sur plusieurs années », a déclaré Stéphane Larente, président du STNM–CSN. 

Entre l’arbre et l’écorce 

Le Syndicat se retrouve entre l’arbre et l’écorce, mais croit qu’il est possible de poursuivre les opérations à la Fonderie tout en réduisant significativement les émissions d’arsenic. Le Syndicat soutient qu’aucune piste de solution ne devrait être négligée. « En combinant plusieurs mesures de réduction des émissions, il est possible de continuer les opérations de la Fonderie Horne tout en effectuant un contrôle des émissions d’arsenic beaucoup plus important qu’en ce moment. On maintiendrait ainsi des milliers d’emplois liés à la fonderie tout en améliorant la qualité de vie des citoyens de Rouyn-Noranda », a ajouté Kevin Gagnon, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN). 

« L’ensemble des ministères impliqués doivent agir de façon transparente, les travailleurs et la population ont le droit de savoir à quoi s’attendre pour l’avenir. Soulignons également un aspect méconnu de la fonderie : le recyclage de métaux contenus dans le matériel électronique qui seraient autrement un déchet », a conclu Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec–CSN. 

Articles les plus consultés

Vue en plan des empreintes des modèles géologiques des zones de césium de Vega et Rigel basés sur une contrainte de teneur en Cs2O de 0,5 % dans le corps plus large de pegmatite CV13. Photo gracieuseté.
Actualités
Mines

La plus grande ressource mondiale de césium découverte au Québec

Il est question de 71 000 tonnes d’oxyde de césium dans les zones Rigel et Vega.
Le camion vert bien entouré. 

Photo gracieuseté. 
Actualités
Économie

Un camion au gaz naturel en primeur à Val-d’Or

L’entreprise L. Fournier & Fils a dévoilé le premier camion Kenworth doté du moteur Cummins X15N à circuler au Québec.
Une soirée de reconnaissance et de fierté partagée entre collègues, amis et partenaires.

Crédit photo : Gracieuseté
Actualités
Économie

Deux distinctions pour le Microtel de Val-d’Or 

Lever de verre aux récentes distinctions reçues par le Microtel Val-d’Or lors de la Conférence mondiale Wyndham.