Devenir plus fort que soi-même

Publié le 21 avr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture < 1 minute

Collaboration spéciale

Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

Depuis toute petite j’apprends et je grandis en même temps que les autres jeunes de mon âge. Je vois les mêmes matières qu’eux et je fais les mêmes travaux qu’eux, pourtant tout me paraît plus difficile à accomplir.

Un texte de Constance – Je n’aime pas me comparer aux autres, car tout le monde avance à sa vitesse, mais j’ai l’impression d’avancer à la lenteur d’une tortue. Dans le cadre scolaire, les personnes comme moi sont appelées des « élèves en difficulté ».

En réalité, une personne ne décide pas de vivre avec la dyslexie; on naît avec. La dyslexie est une difficulté d’apprentissage de la lecture (confusion des lettres, des sons) toutefois sans déficit intellectuel. Tous les jours c’est un défi pour moi dans n’importe quelle matière. Je dois déchiffrer absolument toutes les petites questions qui se mélangent et qui ne font aucun sens à mes yeux. À cause de cette difficulté, je me sens incomprise, car, nous devons lire et écrire partout dans le monde où nous vivons.

Ce qui me frustre le plus, c’est les jeunes qui me jugent et me critiquent en me disant des phrases telles que : « voyons t’es conne c’est tellement simple! », « t’as-tu appris à écrire ou t’as sauté la maternelle? », ou « commence à prendre des cours de français si tu veux communiquer! ».

Malgré cela, je mets tous les efforts possibles pour me dépasser, non seulement pour moi, mais aussi pour les gens qui m’entourent afin de prouver que même avec la dyslexie on peut réussir dans la vie.