Bill Zonnon a déjà tout d’un grand

  • Publié le 9 nov. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Hugo Saez

Choix de première ronde de la meute au sixième rang de l’encan, Bill Zonnon est un Huskies depuis cet été. Du haut de ses 16 ans et de sa première saison en LHMJQ, cette recrue s’est parfaitement adaptée à son nouvel environnement. Le jeune attaquant s’est d’ailleurs livré sur son intégration à Rouyn-Noranda à l’occasion d’un entretien.

Le nom de Bill Zonnon n’a pas fini de résonner au sein de l’aréna Glencore. Celui qui évoluait à la Northwood Prep School de Lake Placid l’année dernière fait désormais les beaux jours des Huskies depuis le début de la saison. Un saut des États-Unis vers le Canada synonyme d’un retour aux sources pour le natif de Montréal. Rapide sur les patins et agile avec la rondelle, Zonnon s’est déjà révélé décisif à de nombreuses reprises grâce à ses habiletés dont il dispose. Ce dernier a d’ailleurs été appelé par Hockey Canada pour prendre part au Championnat mondial des moins de 17 ans grâce à ses débuts remarquables en LHJMQ. Un joueur mature aussi bien sur la glace qu’en dehors, qui a accepté de se confier sur plusieurs sujets afin d’en découvrir un peu plus sur sa personne. 

Quels sont les cours que tu étudies dans le cadre de ton cursus scolaire ? 

Pour le premier semestre, j’ai pris du français, de l’anglais et des mathématiques. Et pour le deuxième, je ne suis pas encore sûr mais ce seront sûrement des sciences, de la chimie et de l’économie. 

Tu n’étais jamais venu auparavant à Rouyn-Noranda. Comment trouves-tu la ville en règle générale ? 

J’aime le centre-ville parce que venant de Montréal, c’est sûr qu’on a un centre-ville un peu plus petit ici, mais ça reste un centre-ville. Puis c’est le fun de marcher dans la ville pendant le soir et de s’arrêter pour manger quelque part. 

Comment s’est déroulée ton intégration au sein de ta famille d’accueil ? 

Ça s’est bien passé. Je vis avec quelqu’un de très gentil et de très attentionné en la personne de Dylan Gill. Il s’assure que mon séjour se passe bien puis Diane et Dave, mes parents de pension, sont de bonnes personnes. Ce n’est pas la première fois qu’ils font ça, ils savent que d’être loin de notre famille c’est parfois plus difficile donc ils agissent un peu comme mes parents ici, à Rouyn-Noranda.

Selon toi, qu’est-ce que signifie être un Huskies ? 

C’est sûr que c’est un honneur. Je sais que c’est l’une des équipes qui a l’histoire la plus riche dans la ligue, qui a gagné plusieurs fois. À chaque fois que je rentre dans l’aréna c’est un honneur, j’essaye de représenter la ville et l’organisation. 

Qui est ton joueur de hockey préféré ? Pourquoi ? 

C’est Artemi Panarin des Rangers de New-York. J’aime la façon dont il joue et sa vision du jeu. Aussi hors de la glace, il a beaucoup de swag comme on dit. 

Si tu étais une personnalité, laquelle serait-ce ? Pourquoi ? 

Je serais Lebron James. Parce que partout dans le monde il est connu, il a une belle famille et deux bons enfants qui vont sûrement jouer en NBA aussi. Il vit la vie de rêve à Los Angeles et c’est un bon joueur. J’aime son éthique de travail et même si ça fait longtemps qu’il joue au basket, il continue à dominer. C’est quelque chose d’assez spécial et dur à faire. 

En dehors du hockey, quels sont tes principaux loisirs ? 

J’aime faire de tous les sports. Du football, du soccer, du basket pour le fun avec ma sœur… J’ai joué au soccer jusqu’à 12 ans dans le niveau 3A puis après j’ai dû arrêter à cause du hockey mais j’aime toucher à tous les sports, je suis quelqu’un d’athlétique. 

Quels sont les éléments qui t’ont amené à prendre la décision de revenir jouer au Canada plutôt que de rester aux États-Unis ? 

Les Huskies m’ont approché avant le repêchage. Je savais que c’était une bonne organisation. Ils ont montré beaucoup d’intérêt envers moi donc j’ai commencé à requestionner ma décision de rester aux États-Unis. Par la suite avec ma famille on a décidé de venir ici parce que je savais qu’il y avait beaucoup d’intérêt envers moi et ça allait m’aider sur la glace pour que j’ais du succès. J’ai toujours voulu revenir un peu à la maison, au Québec pour être plus proche de ma famille et que ce soit plus facile pour eux de venir me voir jouer. Tout cela a fait pencher la balance. Je ne regrette aucunement et à date, j’aime vraiment la façon dont les coachs pensent, la façon dont les pratiques se déroulent. 

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