La MRCVO étudie la possibilité d’une zone de transbordement ferroviaire

TRANSPORTS – Dans une optique de diversifier son offre de transport de marchandises, la MRC de La Vallée-de-l’Or lancera une étude afin de créer une zone de transbordement ferroviaire quelque part sur son territoire.

Autorisée, mercredi matin, lors de l’assemblée mensuelle des maires/mairesses, cette action visera à connaitre le potentiel de cette infrastructure, de sonder différents clients potentiels ainsi que d’établir les conditions qui contribueront à ce succès. La firme CPSC Transcom a été mandatée pour réaliser cette étude, qui coûtera près de 60 000$  

Même si le transport ferroviaire connait un retard considérable partout dans la province, le préfet de la MRCVO, Martin Ferron, soutient qu’il y a encore des compagnies qui pourraient grandement bénéficier d’une telle station, surtout compte tenu de la position géographique du territoire. 

«On est la porte d’entrée de l’Abitibi-Témiscamingue, alors tout le transport ferroviaire transite ici pour s’en aller vers le sud ou vers le nord. Tout évolue, et le ministère des Transports avait des sommes disponibles pour ce type d’étude. Ça nous permet d’avoir le portrait et le besoin réel des entreprises en Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec», estime celui qui occupe aussi la fonction de maire de Malartic. 

En plus d’approcher des compagnies minières pour le transport de minerai, la potentielle station de transbordement pourrait aussi servir pour le transport de nourriture, de produits forestiers ou de marchandise en vrac, par exemples. La MRCVO ne ferme aucune porte à ce sujet. 

«On voit tout ce qui se passe sur la route 117. Il y a un trop grand achalandage de camions lourds. Une grande partie peut être détournée vers le domaine ferroviaire pour libérer nos routes», observe M. Ferron 

Aucune priorité de lieu 

Au moment de lancer cette étude, la MRCVO n’a pas désigné de lieu probable pour la venue de cette station de transbordement. Même s’il y a déjà eu des discussions pour une infrastructure de la sorte du côté de Senneterre, toutes les possibilités demeurent ouvertes. 

«L’étude regarde l’endroit le plus approprié pour la MRCVO. Senneterre pourrait partir avec une petite longueur d’avance, vu qu’il y a déjà un site qui pourrait faire l’affaire. Le CN a déjà eu un grand centre de transbordement là-bas, mais c’est dans le passé. Est-ce que c’est encore adaptable ou est-ce que c’est encore le meilleur endroit? L’étude va nous le dire», indique Martin Ferron. 

Les festivals bonifiés

Dans un autre ordre d'idée, la MRCVO a également annoncé qu'elle a renouvelé son Fonds de soutien aux événements et festivals pour l'année 2022. Cette nouvelle enveloppe, qui provient du Fonds de développement des territoires (FDT), sera d'une valeur de 30 000$ pour les événements sur le territoire de l'organisme.

Les événements touristiques émergents auront droit à une contribution qui peut aller jusqu'à 2000$, tandis que ceux d'ordre touristique structurant peuvent avoir une aide de 5000$. 

«En tant que MRC, il est de notre devoir de soutenir des initiatives au sein de la communauté afin d’offrir un milieu de vie dynamique et diversifié. En passant par des spectacles d’humour, de musique ou encore de contes, la Vallée-de-l’Or regorge de possibilités et nous sommes fiers d’être un partenaire pour assurer la pérennité de ces événements», souligne Martin Ferron.