07 février 2017

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©gracieuseté - Catherine Lord

«2016 a été une année de très forte demande pour nous et nous avons dû annuler des activités promotionnelles et jongler avec nos lignes de production pour affronter la demande croissante pour l’ensemble de nos produits. Oui, Eska connaît une croissance fulgurante depuis ses débuts, mais 2016 a été de loin la plus importante», a fait savoir le vice-président opérations, Maxime Arseneault.

Afin de combler cette soif de leurs clients, Eska a annoncé à ses employés qu’une nouvelle ligne de production sera mise en service afin de répondre à la demande des produits les plus recherchés soit les différents formats de bouteilles de plastique allant du 330 millilitres au 4 litres, le 500 mm étant le plus populaire. Mais, faute d’espace, cette nouvelle ligne signera le départ à l’extérieur de la production du format 1 litre gazéifié et des autres produits en verre.

Bon point pour l’environnement

«Pour améliorer notre production, les produits gazéifiés devront être emballés à Montréal pour nous donner l’espace nécessaire et parce que les équipements que nous avions pour le faire étaient désuets. Et puis il y a un impact environnemental positif non négligeable de procéder ainsi. Comme nous ne sommes pas un producteur de verre, nous devions importer les bouteilles vides, les remplir et les retourner ensuite. On aura moins de camions sur la route et donc moins de gaz à effet de serre», fait valoir M. Arseneault.

Le transfert d’embouteillage vers Montréal pour les produits en verre par un sous-traitant n’aura pas d’impacts négatifs sur les employés en poste à Saint-Mathieu, selon ce dernier. Ils seront réaffectés sur la nouvelle ligne de production. Avec une hausse estimée des ventes de 33 % pour 2017, Eska pourrait même possiblement devoir embaucher de nouvelles personnes pour soutenir la demande et aider les 131 employés déjà en poste. L’entreprise compte sur 25 autres personnes à son siège social de Toronto.

Soucieux de protéger l’esker

Pour Eska, les nouvelles annoncées permettront de doubler la production à plusieurs niveaux autant pour les produits en verres que pour le format le plus en demande en plastique, le 500 mm. Dans ce dernier cas, une nouvelle ligne permettra une capacité de production de 46 000 bouteilles par heure alors que les lignes 1 et 2 actuellement en opération font 28 000 et 19 000 bouteilles/heure. Pour ceux qui s’inquiètent de l’impact sur l’esker, M. Arseneault se fait rassurant.

«Parce que nous voulons bien faire les choses et pour s’assurer que les autres utilisateurs de l’esker ne soient pas touchés, nous avons embauché un hydrogéologue indépendant pour vérifier les impacts. Notre permis nous permet d’utiliser 20% de la recharge et nous sommes actuellement à 7-9%. Vous comprendrez qu’avec tous les investissements que nous faisons nous nous devons pour nous même d’assurer la pérennité de la ressource», de conclure le Vice-président opérations.

Selon ce dernier, Eska serait la marque d’eau embouteillée la plus populaire au Québec toutes catégories confondues et celle avec la plus forte croissance en Ontario. L’eau Eska est vendue dans toutes les provinces canadiennes, mais en moindre quantité qu’au Québec. L’usine est en production 24 heures par jour, 365 jours par année depuis 2013.

Quelques nouveautés pour 2017

Eska planche actuellement sur un projet de bouteille réutilisable en format d’un litre qui serait vendue aux restaurants. Les bouteilles pourront être conservées, nettoyées et remplies sur le même principe que les bouteilles de bière.

L’embouteilleur lancera aussi vers le 1^er avril un ensemble de 12 bouteilles de 1 litre d’eau gazéifiée à la lime, les produits avec saveurs ajoutées étant fortement en demande.

Le format de 4 litres en plastique sera aussi bonifié en 2017 avec la nouvelle ligne de production dont la capacité passera de 500 000 caisses à 2 millions. Le 4 litres sera vendu en paquet de deux au printemps.