11 décembre 2020

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©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Les travaux sont presque terminés pour le Complexe d’hébergement Le 93, sur la 3e Avenue, près de la sortie est de Val-d’Or. Toute une transformation pour cet endroit qui abritait autrefois le bar de danseuses Le Red Light!

Le ‘’fly-in/fly-out’’, phénomène bien connu en Abitibi-Témiscamingue, ne manque pas de se buter à la pénurie de logements qui sévit à Val-d’Or, comme partout ailleurs en région. Depuis deux ans, les gestionnaires de l’Hôtel Continental ont remarqué les besoins criants des entreprises d’ici pour loger leurs travailleurs, que ce soit le temps d’une semaine ou de plusieurs mois.  

«Il y a un grand manque de logements à Val-d'Or et notre clientèle se compose déjà à 80% de travailleurs, alors nous avons voulu développer des services qui répondraient encore mieux à leurs besoins», déclare Suzanne Leduc, directrice générale de l’Hôtel Continental.  

Ainsi, depuis octobre dernier, l’Hôtel Continental offre des services pour les travailleurs de court ou long séjour, que ce soit des tarifs spéciaux, des formules repas boite à lunch ou encore une aile réservée à ceux qui travaillent de nuit. «Ces options d’hébergement sont uniques, car cela offre des services qui sont habituellement réservés au domaine de l’hôtellerie. Par exemple, les travailleurs n’ont pas à se soucier du ménage», ajoute Mme Leduc. 

Mais le plus gros projet reste à venir, soit le Complexe d’hébergement Le 93, qui offrira 12 chambres et 10 appartements sous peu.  

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Suzanne Leduc, directrice générale de l’Hôtel Continental et du Complexe d’hébergement Le 93.

En peu de temps 

Si les projets de création d’un complexe d’hébergement et de services spécifiques aux travailleurs devaient se réaliser sur une période d’au moins six mois, la pandémie a littéralement forcé les gestionnaires à mettre le tout en place plus vite que prévu. 

En février dernier, les responsables du Complexe se portaient acquéreurs de l’immeuble qui abritait autrefois le bar de danseuses Le Red Light et le Motel Dix. Dès le mois d’avril, les travaux de rénovation ont été amorcés. 

«Ç’a été vite, bien plus qu’on ne l’avait prévu, admet Mme Leduc. Pour les entreprises, c’était une bonne nouvelle, car les besoins sont grands. Ils nous ont rapidement contactés pour avoir des détails. C’était donc rassurant de voir l’engouement généré par notre projet, mais c’était un peu stressant aussi.» 

La douzaine de chambres du Complexe ont déjà trouvé preneurs, tandis que les travaux de finition s’achèvent pour les appartements. Le tout devrait fin prêt d’ici la fin de l’année.