Grève du secteur public: le grand dérangement en A-T

  • Publié le 23 nov. 2023 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

Infirmières, personnel de soutien, enseignants et autres employés de l’État dans la rue afin de faire bouger le gouvernement de François Legault.

La pression monte contre le gouvernement du Québec afin de faire débloquer les négociations avec les divers syndicats qui représentent les milliers de travailleurs de l’État, qui demandent de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.

Ainsi, des centaines de fonctionnaires ont pris d’assaut les rues de Rouyn-Noranda dans une grande marche de solidarité, qui regroupe tous les syndicats faisant partie du Front commun.

« Ça fait plus de 20 ans que je n’ai pas vu autant de gens solidaires. C’est vraiment un message fort que l’on envoie au gouvernement Legault en ce qui concerne le sérieux de nos demandes. On parle de 570 000 personnes qui manifestent présentement, dont au moins 10 000 juste en Abitibi-Témiscamingue. On est tous au même diapason quand on dit qu’on veut de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. La marche d’aujourd’hui prouve que nos membres sont motivés à avoir gain de cause », a observé le représentant de la Fédération des Travailleurs du Québec (FTQ) pour l’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec, Gilles Chapadeau.

Les membres du Front commun sont d’ailleurs appuyés par les 1 600 syndiqués de la FIQ-SISSAT, qui ne font pas partie du Front commun, mais qui manifestent également aujourd’hui devant le centre hospitalier de Rouyn-Noranda, répondant ainsi à l’appel de solidarité.

Les employés de soutien et les professeurs du GÉGEP de l’Abitibi-Témiscamingue débrayent également aujourd’hui, devant le campus du CÉGEP à Rouyn-Noranda. 

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Plus de 800 membres des syndicats affiliés au Front commun ont marché dans les rues de Rouyn-Noranda afin de se faire entendre du gouvernement Legault dans le cadre des négociations entourant la signature de nouvelles conventions collectives.

Un appel pour une négociation franche 

Selon le représentant régional du syndicat de l’Alliance du Personnel Technique de la Santé et des services sociaux (APTS), Carl Vérreau, la responsabilité est maintenant dans le camp du gouvernement Legault, à qui il est demandé de négocier de bonne foi.

« On veut laisser la chance à ceux qui sont à la table des négociations de faire avancer les choses. Pour l’instant, on ne prévoit pas d’autres journées de grèves, car nous voulons voir ce qui va se passer. Toutefois, nous sommes prêts à revenir dans la rue advenant que ça ne débloque pas », a révélé Carl Vérreau.

La marche dans les rues de Rouyn-Noranda est le point culminant de 3 jours de grève générale déclarée par le Front commun, qui représente, dans la région, les membres de l’APTS, du SEJAT-CSQ, la FTQ et le CCATNQ-CSN. 

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