Le Tour de l’Abitibi 2025 accueille sa première course féminine

Le Tour de l’Abitibi Glencore, dont la 55ᵉ édition se tiendra du 11 au 20 juillet 2025, innove en ajoutant pour la première fois une épreuve féminine internationale. Les cyclistes juniors affronteront plus de 980 kilomètres de parcours, dont la redoutée montée du Mont Bell à Senneterre.

Le Tour de l’Abitibi Glencore a dévoilé, le 18 juin, la programmation et le tracé de sa 55ᵉ édition. Plus de 980 kilomètres de route attendent les coureurs juniors, venus des quatre coins du monde.  

Cette compétition de haut niveau, réservée aux athlètes de 17 et 18 ans, inclura les épreuves traditionnelles : le contre-la-montre individuel, le Challenge Sprint Abitibi, et l’ascension du Mont Bell, une étape de 140 kilomètres qui s’annonce décisive pour le classement général. 

Considéré comme l’un des plus importants rendez-vous cyclistes juniors en Amérique du Nord, le Tour de l’Abitibi figure au calendrier de l’Union cycliste internationale (UCI) et constitue une étape de préparation cruciale pour plusieurs athlètes en voie de percer sur la scène professionnelle. 

« Inspirer la relève »
La porte-parole du Tour de l’Abitibi Glencore féminin et ex-cycliste professionnelle, Karol-Ann Canuel, a déclaré que c’est un honneur pour elle « d’être l’ambassadrice du tout premier Tour de l’Abitibi Féminin. […] Offrir une vitrine de haut niveau pour les jeunes athlètes est une étape essentielle pour inspirer la relève et faire progresser notre sport. » 

« L’arrivée du Tour des Femmes est une étape essentielle dans notre désir d’offrir une plateforme équitable à tous les jeunes athlètes », a estimé la présidente du Tour, Mélanie Rocher. 

Un rendez-vous clé du circuit mondial
Le Tour de l’Abitibi Glencore s’impose, année après année, comme une vitrine stratégique pour les jeunes cyclistes de haut niveau. En 2025, un nombre record de délégations internationales ont confirmé leur participation, témoignant de l’intérêt soutenu des grandes nations cyclistes pour cette épreuve canadienne. 

Seule manche nord-américaine de la Coupe des Nations Junior de l’Union cycliste internationale (UCI), le Tour conserve son statut d’étape incontournable pour les équipes nationales en quête d’expérience et de visibilité sur la scène mondiale. 

Un tremplin vers les plus hauts niveaux
Le Tour de l’Abitibi Glencore s’est taillé une réputation enviable comme lieu d’émergence pour les cyclistes d’élite. Plusieurs anciens participants évoluent aujourd’hui dans des formations professionnelles du World Tour, attestant de la crédibilité et de la qualité du parcours offert aux athlètes juniors.

Une organisation enracinée dans la communauté
Propulsé par l’appui de partenaires majeurs, dont le commanditaire principal Glencore, l’événement repose également sur l’engagement indéfectible de ses bénévoles et du comité organisateur. 

Ce dernier, animé par une passion profonde pour le sport et une connaissance pointue du territoire, joue un rôle clé dans le rayonnement du Tour et dans la réussite logistique d’une épreuve de cette envergure. 

« Les bénévoles, tout comme les membres du comité, se surpassent depuis des mois avec passion et rigueur afin d’offrir une expérience mémorable […] », a souligné Mme Rocher. 

Une épreuve féminine historique
L’édition 2025 marque un tournant majeur dans l’histoire de l’événement avec la création du Tour des Femmes. Il s’agit de la première course féminine internationale jamais organisée dans le cadre du Tour de l’Abitibi. 

Cette nouvelle épreuve s’inscrit dans une volonté affirmée d’offrir davantage de visibilité aux cyclistes féminines et de favoriser leur développement dans un environnement compétitif de haut niveau. 

Avec cette initiative, le Tour confirme sa position de pionnier dans le cyclisme junior en élargissant son engagement à l’ensemble des jeunes athlètes, peu importe leur genre, tant à l’échelle régionale qu’internationale. 

Christine Beausoleil nommée directrice technique
L’organisation a également annoncé l’arrivée de Christine Beausoleil à la direction technique du Tour. Il s’agit de la première femme à occuper ce poste en 55 ans d’existence. Commissaire à la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC), elle est reconnue pour son implication dans le développement du cyclisme au Québec.
Sa nomination s’inscrit dans la continuité de la mission du Tour, soit de proposer aux jeunes cyclistes une expérience sportive encadrée, formatrice et inspirante, tout en modernisant la gouvernance de l’événement.